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Dystopies

05 juillet 2021 | Par Chitoaxol

Les extraits suivants n'ont bien sûr rien à voir avec la société actuelle... crétinisation par diminution de l'apport d'oxygène... vaccination obligatoire librement consentie...

Le Meilleur des Mondes (Huxley, 1932)

Savourons l'ironie de cet extrait du premier chapitre du Meilleur des Mondes de Aldous Huxley (1932) :

Ils en étaient au mètre 320 sur le porte-bouteilles n°11. Un jeune mécanicien Bêta-Moins était occupé à travailler avec un tournevis et une clef à pseudo-sang d'un flacon qui passait. [...] :

  • Il diminue le nombre de tours à la minute [...]. Le pseudo-sang circule plus lentement ; il passe par conséquent dans les poumons à intervalles plus longs ; il donne par la suite à l'embryon moins d'oxygène. Rien de tel que la pénurie d'oxgène pour maintenir un embryon au-dessous de la normale. De nouveau, il se frotta les mains.
  • Mais pourquoi voulez-vous maintenir l'embryon au-dessous de la normale ?
  • Quel âne ! [...] il faut à un embryon d'Epsilon un milieu d'Epsilon [...]
  • Plus la caste est basse, dit Mr Foster, moins on donne d'oxygène. Le premier organe affecté, c'est le cerveau. Ensuite le squelette. À soixante-dix pour cent d'oxygène normal, on obtient des nains. [...]
  • Mais chez les Epsilons, dit fort justement Mr. Foster, nous n'avons pas besoin d'intelligence humaine. On en a pas besoin, et on ne l'obtient pas.

1984 (Orwell, 1949)

Merci à Owen de son commentaire sur le blog du Dr Maudrux avec cet extrait :

Tout était vain et absurde, il n’y avait plus aucun espoir. Lors de la crise de 1976 Big Brother avait imposé sans aucune résistance la grande vaccination, pour enrayer la propagation des épidémies liées aux combats avec les soldats d’Eurasia. Pourtant, en Océania, personne n’avait jamais vu de ses yeux un soldat étranger mais il ne vint à quiconque la simple idée de douter de cette vérité plus plus. On vit alors des millions d’Océaniens, aux ordres, attendant patiemment en file indienne que leur soit délivrée la divine substance, au plus profond d’eux, à même leurs veines. Aucune larme dans leurs yeux, aucun signe de doute, ils étaient tous présents mais ne savaient déjà plus pourquoi.